rhmt - violences policières ?

Le procès a été perdu. Les trois victimes ont été condamnées pour constitution abusive de partie civile ! Elles font appel.

J'ai accepté d'héberger la rubrique liberté d'un site pour que le comité de soutien puisse publier des tracs avec cette adresse. Et parce que , même si je pense qu'il y a eu des torts partagés au niveau de la parole, des torts et surtout des malentendus, ça ne justifie pas un tel dérapage. Il n'y a pas que dans le harcèlement moral que les abus de pouvoir existent.

Si j'arrive à avoir le témoignage d'un policier, comme cela m'a été assuré, je ne manquerai pas de le mettre sur le site, tel quel.

l'audience du 30 janvier 2003

La Provence du 30.1.2003

audience du jeudi 24 janvier 2003

MétroMarseille du 24 janvier 2003

Libération du 17 janvier 2003 (complet)

audience du jeudi 16 janvier 2003

MarseillePlus du 17.01.2003

MétroMarseille du 17.1.2003

résultat du procès du 24 octobre 2002

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Je n'ai rien contre les entreprises, ni l'Administration et je n'ai rien non plus contre la Police que j'estime nécessaire. Mais je m'insurge contre des individus et contre eux seuls, en tant que personnes qui profitent du pouvoir que leur confère leur position hiérarchique ou leur fonction.

Voici l'histoire telle que Laurent me l'a racontée.

Laurent

Je vous la raconte à mon tour, comme je l'ai perçue, avec émotion. Je ne sais si cette histoire est vraie. Pourquoi mes collègues mentiraient ? Chacun se fera une opinion…

Anna

Eric

"Selon Laurent, le 1er juin 2002, quartier de l'Opéra à Marseille : Laurent Viottolo jeune agent d'entretien de l'Education nationale était au volant de son véhicule avec Eric Delmas et Anna Straforelli tous deux professeurs de collège à Marseille et amis du conducteur ainsi que Nicolas.

Il est 22h30 et la voiture aurait été prise dans les embouteillages. Six véhicules étaient arrêtés devant le sien. Laurent se serait rendu compte que c'était un piéton qui en discutant avec le premier automobiliste bloquait la circulation.

Laurent aurait klaxonné et la situation se serait décoincée. Arrivé à hauteur du piéton, il se serait rendu compte qu'il s'agissait en fait d'un policier. Celui-ci lui aurait demandé :

"c'est vous qui avez klaxonné ?"

Laurent aurait avoué que "oui", bien qu'il aurait précisé ne pas accuser les policiers de provoquer un embouteillage. Le policier lui aurait rétorqué d'un ton sec :

"Mettez vous sur le côté, on va régler ça !"

Laurent se serait exécuté et aurait montré son permis de conduire. Apparemment, Eric n'avait pas ses papiers et les autres étaient en train de les chercher. Laurent n'aurait pas compris pourquoi ils auraient dû en faire autant puisqu'ils ne conduisaient pas et n'avaient pas klaxonné.

Eric et Anna auraient indiqué qu'ils étaient professeurs au collège Vallon des Pins dans le XVème arrondissement. A ce moment-là l'attitude des policiers aurait fait dégénérer la situation qui aurait viré au drame. Par la suite, les coups de pieds et de matraque se seraient mis à pleuvoir.

Anna a été prise de peur et se serait mise à crier. Une femme policier lui aurait alors attrapé le bras et lui aurait fait une clé. Elle serait restée plusieurs jours à ne pas pouvoir se servir de son bras couvert de bleus.

Anna se serait mis ensuite à paniquer et aurait été victime d'une crise d'asthme. Elle aurait reçu alors une gifle très violente (pour la calmer).

Anna qui se serait sentie de plus en plus mal, se serait plainte de nausée pendant son transport. Un policier l'aurait attrapée par les cheveux pour la faire vomir par la portière arrière, afin qu'elle ne salisse pas la fourgonnette.

Les trois fonctionnaires auraient été embarqués séparément dans des véhicules de la police en direction de l'Hôtel de Police où ils auraient subi des humiliations et injures, notamment :

"Vous êtes de profs de M…, dans des quartiers de M… avec des jeunes de M… !"

ou encore

"Vous, dans les quartiers Nord, vous vous faites frapper par les élèves. Et bientôt, tu vas te faire b… par eux..."

Alors qu'ils bénéficiaient d'une interruption de travail de 27 jours, Anna et Eric sont convoqués pour :

"outrage, rébellion et diffamation"

devant la chambre du grand banditisme

Ils ont, quant à eux, porté plainte contre les policiers pour coups et blessures volontaires mais la plainte n'a pas été retenue dans un premier temps. Ils ont dû se porter partie civile et payer 500 euros chacun pouvoir être entendus.

La version des policiers serait celle-ci :

Il s'agirait d'un contrôle d'identité de routine et d'une interpellation musclée. Selon un témoin de la police, elle aurait vu Anna se jeter seule par terre et se cogner volontairement la tête sur le sol.

Signataires de la pétition
SNES FSU - CFDT - SUD Education - UNSA - SE - SGPEN CGT - F.O. - l'observatoire 13 sur les violences policières (CIMADE, ligue des droits de l'Homme 13, MRAP 13, SOS Racisme 13) - l'observatoire régional des libertés - URI CFDT.
Robert GUEDIGUIAN (cinéaste) - Ariane ASCARIDE (comédienne) - Richard MARTIN (directeur du TOURSKY) - Samuel JOSHUA (enseignant chercheur) - Denis ROSSI (conseiller général) - Robert BRET (sénateur)…

Vous pouvez laisser un message de soutien ou demander la pétition et la faire circuler à l'adresse mail ci-dessous :

comite.soutien@voila.fr

ou au

Lycée Victor Hugo, Comité de soutien E.L.A., 3 bd Gustave Desplaces, 13003 Marseille à l'attention de Laurent Viottolo.