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L'audience du jeudi 16 janvier 2003

MarseillePlus du 17.01.2003

(note de Fabie) Je n'ai pas pu assister à l'audience car j'étais en stage ce jour-là. Aussi je me contente de vous livrer deux articles de journaux...

Policiers et profs s'acccusent


PROCÈS
Le tribunal correctionnel dé Marseille a commencé à juger hier trois policiers accusés d'avoir "roué de coups" deux professeurs et un agent de maintenance, eux-mêmes poursuivis pour outrage et rébellion


L'audience, qui avait débuté dans la matinée sous haute surveillance, en présence d'une quarantaine d'agents des forces de l'ordre, a été suspendue peu avant 19 h et prolongée au jeudi 23 janvier. Les huit heures de débats n'ont pas été suffisants pour venir à bout de cette affaire. Hier, une soixantaine de fonctionnaires de l'Éducation nationale ont manifesté devant le palais de justice.

Le 1er juin, vers 22 h 30, deux professeurs et un agent de maintenance dans un ycée, avaient été interpellés par trois policiers, qui avaient exigé de voir leurs papiers parce qu'ils avaient klaxonné dans une rue embouteillée. Selon les plaignants, les policiers, en apprenant que deux d'entre eux étaient nés au Maroc et en Arménie les auraient jetés à terre, frappés à coups de pieds et de matraques et insultés."

Les trois policiers de la sécurité publique, dont une femme, accusent en revanche les enseigants d'outrage et rébellion, faits qui devraient être examinés en premier à l'audience. Se basant sur une enquête de l'IGPN, la police des polices qui a "démontré" que les violences policières n'étaient qu'un "tissu de mensonge", le parquet poursuit les enseignants et l'agent de maintenance pour dénonciation calomnieuse. Ce troisième dossier ne sera évoqué qu'ultérieurement en fonction des deux premiers jugements.

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