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La responsabilité de l'employeur
en cas d'accident de travail
Lorsque la victime de harcèlement moral a obtenu la reconnaissance
en accident de travail (malaise...)
la responsabilité de l'employeur est mise en cause.

Faute inexcusable de l’employeur

La faute inexcusable est une faute d’une exceptionnelle gravité dérivant d’un acte ou d’une omission volontaire, de la conscience du danger que devait en avoir son auteur, de l’absence de toute cause justificative et se distinguant par le défaut d’un élément intentionnel de la faute intentionnelle.

Tout employeur est tenu à une obligation de sécurité :
tout manquement à cette obligation a le caractère d’une faute inexcusable. (Cass 2ème Civ, 16 sept 2003- Bourguignonc/CAT )

Lorsqu’un accident ou une maladie sont reconnus d’origine professionnelle, la faute inexcusable de l’employeur devient "quasiment supposée" puisque l’employeur a une obligation contractuelle de sécurité à l’égard du salarié.

Quand un salarié est harcelé, sa santé physique et mentale est altérée :
un absentéisme d’un ou de plusieurs salarié peut être observé, des arrêts de maladie enregistrés. Souvent, on note une cascade de démissions dans le même service. Tous ces clignotants devront être pris en compte par l’employeur.


L’employeur ne pourra dégager sa responsabilité que s’il démontre qu’il n’a pas ou ne peut pas avoir conscience du danger encouru ou s’il justifie avoir pris et fait appliquer les mesures de précaution adaptées à la prévention des risques. Son inertie sera coupable !

Mais de plus en plus, on constate que des cellules ou commissions internes sont mises en place dans les entreprises pour permettre aux plaintes des salariés de déboucher sur des enquêtes : signe encourageant de la prises en compte du malaise vécu.

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