Stop Harcèlement assure des permanences hebdomadaires à Nice. Renseignements au 04.93.98.67.91.

Président André Hugard

L'association est aidée par deux avocates et un psychothérapeute avec qui les
"cas" sont discutés.

"Les médecins du travail sont sensibles au problème et interviennent de façon efficace. Mais ils prennent parfois leur décision après plusieurs mois alors que les dégâts psychiques sont déjà importants", estime André Hugard, vice-président de l'association Stop harcèlement, installée à Nice
Stop harcèlement : une association au créneau
Créée en octobre 2001 à l'initiative de certains militants de l'union départementale de la CFDT - elle se démarque cependant de toute étiquette - l'association tente, à sa manière, de répondre aux carences.
"On s'est rendu compte qu'il existe de grandes différences entre les droits du citoyen et les droits du salarié, souligne André Hugard. Nous voulons redonner envie aux victimes de se battre et leur montrer qu'il existe des solutions "
L'association, qui gère une quarantaine de dossiers identifiés comme " harcèlement moral", a choisi l'écoute et le dialogue. "Nous essayons d'abord de mettre la personne à l'abri du lieu de sa souffrance. Ensuite, nous lui demandons de brosser un historique de sa situation".

Dans les cas les plus difficiles, l'association propose alors l'aide de médecins, psychologues et d'avocats.
Mais Stop Harcèlement veut aller plus loin. Elle souhaite être reconnue par la préfecture comme une "commission de conciliation entre les deux parties afin de favoriser la prévention et rétablir le dialogue"
De même elle envisage la création de groupes de paroles pour casser l'isolement individuel des victimes. Au-delà de l'écoute, reste la "manière forte"et la plainte devant les prud'hommes ou au pénal.
Une solution longue et souvent difficile à supporter par la victime.