http://iquebec.ifrance.com/repchret/p220.htm

On est en droit de se demander ce que l'on peut attendre de la vie et de notre vie en particulier lorsqu'on se retrouve ainsi confrontés à tant de souffrance.

Certaines personnes osent prétendre que le mal serait un facteur vital dans l'apprentissage de l'homme. Il est pourtant difficile d'imaginer la nécessité d'un nombre croissant d'injustices pour justifier des sentiments tels que la compassion.

Que le bien puiserait sa force dans le mal est un raisonnement absurde aux yeux des victimes.

Et pourtant, il suffit de se tourner vers l'Église pour comprendre cet étrange raisonnement en se demandant si le christianisme par exemple, aurait embrasé les foules avec autant de ferveur si le Christ n'avait pas été condamné et crucifié?

Une chose est sûre, la foi ainsi que la Tradition de l'Église intimement liées à la Passion du Christ, n'auraient pas été aussi intenses. Le message d'espoir qui s'en échappe, aurait fort probablement été différent.

Gagner en assurance et en courage au terme d'une série d'épreuves infligée confirmerait également cette affirmation du mal nécessaire pour progresser. Il est vrai que la souffrance présente sous différentes formes, fait partie de notre existence. Souffrir n'est pas systématiquement mauvais à partir du moment où la souffrance engendrée par l'effort se voit aussitôt récompensée. Pour réussir et progresser dans la vie, il faut vraisemblablement être capable de consentir certains efforts, de souffrir aussi jusqu'à un certain point.

Il y a bien évidement des limites à ne pas franchir. La souffrance ne peut en aucun cas nuire au développement personnel ni porter atteinte à la dignité de l'individu. Dans le cas contraire, il ne s'agit plus de souffrance mais d'une forme sournoise du mal aux conséquences bien souvent plus dramatiques.

(...)

A priori, il n'y a pas d'incompatibilité entre travail et certaines valeurs morales élémentaires.

D'autres personnes partagent également cet avis. Le tout est de connaître sa place dans ce bas monde, auprès des siens.

Laissez les chiens se mordent la queue entre eux tant qu'ils le peuvent et passez votre chemin sans vous retourner.

Gardez la foi et restez confiant.

Prenez aussi le temps nécessaire pour prêter attention à ces mains qui se tendent vers vous… elles vous porteront un jour peut-être aussi à leur tour…

merci Christopher pour ce message de paix et d'espoir