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violence conjugal, humiliations, viol, dilapidation

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Lucie

Je ne peux plus garder tout cela en moi, il faut que jeparle pour dénoncer ces hommes abjectes et sans scrupules prêts à tout pour détruire leur entourage, famille, ami(e)s, femme et enfants...

Profil :

* Dernier fils de la famille ou
fils seul au milieu de soeurs ou bien fils unique.

* En général, macho, immature, d'origine de parents alcooliques en général.

Les techniques :

* belles paroles, beaux projets, rassurant, beau prince, macho, viril, parfois alcoolique, de tous milieux sociaux, socialement agréable extérieurement, mais la vie est un enfer dans l'intimité.

* Phrases humiliantes du style :

"t'es moche",

"t'es nulle",

"faut repasser derrière toi",

"t'as qu'à faire ci ou ça",

"bouge pas",

"fais ce que je dis",

"pense comme je pense", "respectes-moi".

"T'as pas honte ?",

"t'es une vraie tâche",

"t'es idiote",

"tu manques de savoir-vivre",

"t'as aucun défaut mais surtout sois sage..".

" tu es mon esclave, ma chose".

Pas de clefs pour sortir de l'appart.

Etre rentrée avant qu'il revienne, qu'il se mette les pieds sous la table, le servir...

Lui faire ses "câlins" sinon c'est le viol assuré.

Menaces verbales, chantage, pressions diverses.

Dilapidation de mes revenus + économies, après il répond :

" tu me coutes trop cher !"

Je lui demande de changer son quotidien, d'aller moins souvent dans les bars, de freiner les frais de restos et pizzas qu'ils s'offrent seul, mais non ! Môsieur ne veut pas changer.

C'est moi qui doit assurer ses faux frais... Il va jusqu'à compter le nombre de feuilles de PQ que je consomme !

M'interdit d'utiliser le téléphone, contrôle mes relations amicales et professionnelles car Môsieur est très jaloux, possessif et pervers.

Plusieurs déclarations de mariage que j'ai refusé en bloc. Me demande de lui faire un gosse :

Réponse :

" je ne suis pas une "mère porteuse" "

Il se met à pleurer comme un bébé ! Il me suit dans la rue à plusieurs reprises... Je lui dis qu'il a un manque de confiance en moi. Il me répond : "peut-être..." Il me ment.

La fille qu'il a connu juste avant moi, il l'a quitté parce qu'elle voulait un gosse de lui. En réalité, elle était tombée enceinte accidentellement et elle a dû avorter. Lui, il s'est barré en courant et j'ai eu le malheur de le croiser sur mon chemin juste après sa rupture...

+ de 500 km nous séparait.

C'est toujours moi qui me déplacait.

Je devais aussi offrir des cadeaux à sa famille souvent sur ses ordres. Lui n'en a jamais fait aucun à ma famille.

Divorcé, il a un fils de 7 ans aujourd'hui, qu'il délaisse totalement, s'en occupant 5 mn par jour quand il en a la garde. Et le reste du temps, c'est moi qui l'ai élevé, comme ses autres victimes.

La mère avec qui j'ai discuté pendant des heures, m'a dit qu'elle avait vécu 10 ans d'enfer.

Lui, il commencait à me frapper, des coups de poings dans l'épaule, des claques au visage devant son fils et sa famille..

J'ai pris le large en vitesse malgré moi parce que je l'aimais, je voyais bien qu'il se détruisait tout seul, qu'il ne cherchait pas à construire comme il me l'avait dit, qu'il ne cherchait en aucun cas à être heureux dans la vie.

Pourtant il a des capacités intellectuelles formidables, un "matheux" hors normes,

mais pas de partage, pas de dialogues possible.

L'amour en sens unique.

Donner sans jamais recevoir. Une huitre fermée. Des crises de 3 jours non stop à recevoir des insultes, à supporter de temps en temps jusqu'à ce que ça lui passe.

Alors STOP .

Il est malade mental, il le sait et ne fait rien pour s'en sortir... On détourne son amour pour avoir pitié de ces gens-là je pense.

C'est ce que j'ai compris aujourd'hui. Je me trompais sur mes sentiments pour lui.

Criant à l'amour, mais en fait, sachant que c'était impossible...

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