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La loi de décembre 1980 précise http://www.casediscute.com/2003/008_viol/dossier/dossier_01.shtml LE VIOL est un crime :
"tout acte de pénétration sexuelle" : c'est ce qui distingue le viol des autres agressions. "de quelque nature qu'il soit" : c'est-à-dire toute pénétration sexuelle : vaginale, annale (sodomie), orale (fellation) ou pénétration par les doigts ou par des objets. "commis sur la personne d'autrui" : un homme, une femme, un enfant, connu ou inconnu, appartenant ou non à la famille, viol extra-familial, incestueux, conjugal. "par violence, menace, contrainte ou surprise" : moyens employés par l'agresseur pour imposer sa volonté, au mépris du consentement de la victime. L'absence de consentement qualifie le viol. LE PERVERS
Qu'est-ce qu'un pervers ? Dans le langage courant, un pervers est quelqu'un de méchant, néfaste et manipulateur. Mais que signifie vraiment ce mot ?
Un pervers est un individu qui ne trouve sa jouissance
dans une seule pratique dont il finit par être prisonnier. Il
ressent du plaisir sur un mode très codifié et ne perçoit
pas sa sexualité dans sa globalité, mais par un angle
très étroit, toujours le même, comme s'il ne pouvait
pas en avoir une vision plus vaste. Du coup, il n'intègre pas
dans sa sexualité la relation à l'autre. Les pratiques sexuelles des pervers peuvent paraître au commun des mortels très libres car étonnantes et inhabituelles. On peut avoir l'impression qu'elles repoussent certaines limites. En réalité, ces pratiques sont extrêmement stéréotypées et le pervers ne peut pas s'en dégager. Il n'est donc absolument pas libre, mais prisonnier dans un monde de pratiques rigides. Autre particularité, le pervers se pense tout puissant, au-dessus des lois. Il les connaît, mais estime qu'elles ne sont pas faites pour lui. Il se donne la permission de prendre son propre désir comme référence. Là encore, il ne se préoccupe jamais de l'autre. Il n'y a pas lieu de juger, car la perversion n'est jamais un choix mais une organisation psychique qui s'est mise en place très tôt dans l'enfance. On ne choisit pas d'être pervers. Et il est difficile de changer car, la plupart du temps, la jouissance ressentie est si puissante qu'elle ne donne nulle envie de fonctionner autrement. C'est pourquoi il est rare qu'un pervers entreprenne une psychothérapie. À noter : chez toutes les personnes non perverses
existent dans l'imaginaire des pratiques perverses. C'est tout à
fait normal et même banal et ne correspond en aucun cas à
une anomalie psychique !
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